Chroniques de l'utopie quotidienne
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ce n'est pas trop la souffrance animale qui me préoccupe dans cette affaire mais plutôt la jouissance humaine
Par Maxime, le 28.01.2020
mauvais
Par Anonyme, le 28.11.2018
je suis entièrement d'accord ! !!!
Par Anonyme, le 03.10.2016
j'ai choisi un autre extrait (assez proche mais plus "humain"...) pour illustrer mon propre billet (http://das
Par ta d loi du cine, le 08.12.2014
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Date de création : 07.05.2010
Dernière mise à jour :
06.05.2013
146 articles

La Veggie Pride est une manifestation d'individus refusant de manger de la viande pour des raisons éthiques. Elle a lieu chaque année depuis 2001 et pose un débat public sur la légitimité du meurtre des animaux.
Cette année, elle a lieu à Genève du 16 au 20 mai prochain ! Je file un coup de main à l'organisation de cet énorme événement depuis trois semaines alors viendez !
Plus d'infos ? : *
Programme de la Veggie Pride
Jeudi 16 Mai
9h – Début de l’accueil des participants
12h – Repas végétalien
13h – Défendre les vies des océans – une nouvelle vague d’action (Teed ARVIDSSON)
15h – Panorama de la production de viande, lait, oeufs et poissons (Brigitte GOTHIERE de L214)
17h – For a paradaigm shift in the animal rights movement
(Pierre SIGLER et Anou SARUKHANYAN)
20h – Repas végétalien
Vendredi 17 Mai
10h – Speaking truth to power(Melanie JOY auteure de Pourquoi nous aimons les chiens, mangeons les cochons et portons de la vache)
12h – Repas végétalien
14h->16h – Happening à la place des Nations à l’intention de l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) avec l’intervention du boxeur Omowale Adewale, de la chercheuse Mai Bui de l‘institut suisse des vitamines, du Dr J. Bernard-Pellet de l‘ASPARES et de Constantin IMBS de la Société végane.
17h30 – The inclusion of vegan in anti-discrimination law(Jeanette K.ROWLEY de l’Alliance internationale pour les droits des Vegan)
18h30 – Végéphobie (Yves BONNARDEL)
19h30 – Repas végétalien
Soirée – Projection du film ALF de Jérôme LESCURE
Samedi 18 Mai
12h30 – Accueil des participants à la place des Nations
14h – Happening devant l’ONU + remise de la pétition à l’ONU
14h30->17h – Défilé de la VEGGIE PRIDE
17h – Stands d’associations et de la vente de produits végétaliens au parc des Bastions
20h->22h – Repas végétalien (ici)
22h->2h – Veggie Party au Centre sportif des Evaux
Début de la semaine mondiale pour l’abolition de la viande
Dimanche 19 Mai
11h – Presentation of « eating together » (Constantin IMBS de la Société végane )
12h – Repas (convient aux personnes de toutes les croyances)
14h – About Strategies (Oscar HORTA)
15h->15h40 – Reformism vs abolitionism (Adriano MANNINO, Tier Im Fokus)
15h40->16h20 – Abolitionism step by step or « everything or nothing » (Renato PICHLER, ASV Association Suisse pour le Végétarisme)
16h20->17h – Débat entre Adriano MANNINO et Renato PICHLER
17h30 – Abolition de la viande (Antoine COMITI)
19h – Repas végétalien
21h->3h – Concerts et DJs à l’Usine
Lundi 20 Mai
11h – Happening pour le droit des animaux à la Place du Bourg-de-Four
13h – Repas végétalien
14h30 – Bilan de la Veggie Pride 2013
... Un truc de fou, non ?
Cette conférence a été donnée à Georgia Tech en été 2010 par Gary Yourofsky. L'activiste américain critique ici avec ardeur et pertinence le spécisme qui nous pousse à asservir, maltraiter et tuer des milliards d'animaux pour satisfaire nos petits plaisirs et caprices. Si l'argument principal de son discours est l'éthique, il parle également des problèmes que suscite la consommation de viande sur notre santé et sur l'environnement. Il nous donne aussi ses solutions pour remplacer la viande dans nos assiettes.
Une conférence vraiment percutante qui pose les questions qui font mal au bon moment !
Un documentaire intéressant qui traite des conséquences de notre consommation excessive de viande (sur les animaux, sur notre santé, sur l'environnement et sur les pays pauvres).
Un album répondant au doux nom de Lysandre est né ce janvier 2013. Il est le premier en solo du song-writter, musicien et chanteur américain à biographie sordide et tête d'ange : Christopher Owens. Rappelons qu'il avait auparavant enregistré deux albums et un EP avec sa formation Girls.
Une jolie surprise hivernale pour une mordue d'Elliott Smith ! Sa voix fluette se marie parfaitement aux mélodies à la fois caressantes et sophistiquées. On pense aussi à Kurt Cobain ou encore à Neil Young. Il ne vous reste plus qu'à tendre l'oreille avec amour...

"Note de l'éditeur : Toutes les lettres que vous allez lire sont authentiques. Julien Prévieux est artiste. Il y a huit ans, après avoir vainement cherché un emploi, il s'est mis à les refuser tous. Il a décidé de prendre les devants : refuser l'emploi qui nous est de toute façon refusé. Depuis, il a rédigé et envoyé plus de 1 000 lettres de non-motivation en France et à l'étranger. Il a reçu environ 5 % de réponses, en majorité automatiques. Vous trouverez ici une sélection des meilleures lettres, regroupées en deux parties : celles avec les réponses des entreprises et celles restées sans réponse.
La lettre de motivation est un jeu social dont personne n'est dupe, un exercice obligatoire dans le rituel du recrutement. Julien Prévieux joue à ce petit jeu comme quelqu'un qui écrirait de vraies lettres, en réponse à des offres d'emploi qui lui auraient été personnellement adressées, et qui petit à petit, deviendrait fou, finissant lui aussi par envoyer des lettres automatiques, une machine écrivant à des machines. Son propos n'est pas celui du pastiche ou de la caricature (imiter, grossir le trait). C'est tout l'inverse : chacun des personnages qu'il incarne tour à tour fait apparaître, précisément son franc-parler, ce jeu social comme ce qu'il est un jeu factice, mensonger et, en définitive, d'une incroyable violence. On comprend que la plupart du temps cette lettre dans laquelle le candidat est censé se livrer, exprimer sa personnalité et ses désirs, n'aura même pas été lue avant d'atteindre la corbeille. En ce sens, la lettre de motivation apparaît comme la mise en scène de l'infériorité du demandeur et de la toute puissance de l'entreprise.
C'est cet exercice imposé de la fausseté, du mensonge en soi et de l'humiliation, que les lettres ici rassemblées, dans leurs formes variées, proliférantes, souvent dingues et toujours opiniâtres, font dysfonctionner.
À l'heure du « travailler plus » pour vivre moins, ces lettres de non-motivation nous réapprennent quelque chose de fondamental. Retrouver cette capacité, jouissive, libératrice, de répondre : non."
Je vous conseille vivement ce bouquin. Les lettres sont vraiment très drôles et la démarche de l'artiste est intéressante. Deux exemples pour vous donner envie de le lire :


Un court métrage de Mikhail Zheleznikov qui touche mon coeur de végétarienne convaincue. Un homme promène son chien dans la neige en Russie. Il lui vient alors une réflection sur la relation qu'il entretient avec lui.
Et maintenant, une petite exposition temporaire sur le Street art à Paris au Musée de la Poste (et oui, ça vous en bouche un coin) !
Sobrement intitulée « Au-delà du Street art », l'exposition propose plus de soixante-dix œuvres réalisées par différents artistes (Miss. Tic, Invader, C215, Vhils, Swoon, Shepard Fairey, Banksy, Dran, Ludo, L'Atlas et Rero) sur différents supports (carton à pizza, toiles, panneaux de signalisation, tôle, palissades de bois, boîtes aux lettres...) avec une multitude de techniques (peinture aérosol, mosaïque, Pochoir, fusain, aquarelle, papier découpé sur des affiches...). Une brève présentation de chaque artiste ainsi que quelques courtes vidéos accompagneront le spectateur dans sa visite. C'est beau, c'est simple et ça fait plaisir. Seul bémol : l'exposition est petite, on en veut plus !!!
Quelques photos des oeuvres, pour vous donnez envie d'y aller (vous avez jusqu'au 30 mars 2013):
Ben par Swoon :

Croute par Dran (sur un carton à pizza) :
Fade 7 par Vhils (acide sur métal):

Deux oeuvres de Shepard Fairey :

Les outils de Invader:

Le hasard a mis sur ma route l'exposition « Parcours » à Montpellier. Une maison de cent soixante-dix mètres carrés entièrement transformée par les artistes street art français : Al, Salamech et Smole. Une œuvre d'art totale et éphémère (elle sera détruite sous peu) où l'on découvre au fil des pièces l'univers et le cheminement des trois artistes de la phase Apprentissage à la phase Terminus en passant par l'inévitable case de la Garde à vue.
Voici donc une petite vidéo sur le projet pour vous mettre l'eau à la bouche.
Un million de révolutions tranquilles, comment les citoyens changent le mondede Bénédicte Manier (édition : Les Liens qui Libèrent), paru en novembre 2012
Vous avez suivi avec passion les événements du Printemps arabe. Vous avez aimé le mouvement des Indignés. Vous essayez chaque jour d'incarner le changement dont vous rêver. Vous aviez l'espoir secret que quelque chose de bien et de grand bouleverse l'ordre du monde le 21 décembre dernier. Ne soyez pas triste ! Le changement est bien en marche et il a même déjà fait un bon bout de chemin...
Pour bien commencer cette nouvelle année, voici donc pour vous quelques exemples d'initiatives citoyennes intelligentes (celles qui m'ont le plus touché) trouvées dans le superbe et foisonnant livre de Bénédicte Manier.
Repenser le travail en choisissant le modèle coopératif :
Ici Bénédicte Manier nous emmène à Buenos Aires dans l'une des « empresas recuperadas » (des entreprises récupérées par leurs ouvriers la plupart du temps sous forme de coopératives) : l'imprimerie Chilavert Artes Graficas.
Le contexte de sa création n'est pas gai. En 2002, L'Argentine vit depuis plusieurs années une violente crise financière. Elle enchaîne alors les plans d'austérité tout en choisissant de libéraliser d'avantage l'économie (services publics privatisés, structures sociales démantelées...). 53% de la population passe alors sous le seuil de la pauvreté et le chômage s'élève à 25% des actifs. Après plusieurs dizaines de licenciements, les employés de Chilavert apprennent que leur usine va fermer. Ils décident d'occuper les locaux. La répression ne tarde pas (l'eau et l'électricité sont coupés pendant que l'on tente de les déloger) mais l'occupation devient un emblème fort : celui de la résistance à la crise et suscite chez la population locale un élan de solidarité. Des assemblées populaires (constituées de personnes diverses) soutiennent l'occupation (par exemple en aidant financièrement les familles des ouvriers) pendant que les salariés entament de lourdes démarches administratives pour faire reconnaître le droit d'exploitation de leur usine. Une fois ce droit reconnu, ils travaillent comme des fous (percevant des revenus faibles mais égaux) pour relancer l'activité et finissent par racheter ensemble l'entreprise. Depuis, un décret a reconnu d'utilité publique l'occupation du site, les effectifs sont passés de huit à douze sociétaires et les ouvriers ont également fait de ce lieu un centre culturel où débats, projections de films et animations sont organisés (ainsi le lien avec la population est maintenu).
Quelques chiffres et informations supplémentaires (toujours tirés du livre) :
Le nombre des recuperadas est passé de 161 en 2004 à 240 en 2010, leur nombre s'accroît au rythme de 8% par an.
On trouve des recuperadas dans de nombreux secteurs (distribution, santé, éducation, industries diverses, médias, hôtellerie...).
35% des recuperadas d'Argentine ont des activités culturelles tournées vers leur environnement social.
Repenser son mode de vie en faisant partie d'un SEL (Système d’Échange Local) :
Cette fois-ci je ne prendrais pas la peine de rédiger un paragraphe. Ces expériences sont nombreuses et vous trouverez facilement une multitudes d’informations à leur sujet la toile. Toutefois, voici une très pertinente définition du SEL (prise sur le site http://www.toupie.org/)
« Un système d'échange local est un système d'échange alternatif au système monétaire et économique traditionnel. Il rassemble au sein d'une association ou d'un réseau des personnes qui échangent entre elles des biens et des services, sans souci mercantile et sans utiliser d'argent. Les personnes font appel à une unité de compte, en général basée sur le temps passé (donc indépendant de la qualification requise) et dont le nom varie d'un système à l'autre (exemple: le "grain de sel", la "truffe", la "châtaigne"...). Cette "monnaie" n'a pas de valeur financière, mais seulement d'échange.
Face au capitalisme, à ses crises successives, aux inégalités qu'il génère (sans argent, l'homme n'est rien) et au phénomène de thésaurisation, le Système d'échange local se veut une alternative au système monétaire actuel. Son objectif est de développer les relations sociales et de transformer le rapport avec l'argent. Il lui retire, en effet, son pouvoir de se reproduire (par le biais des intérêts) du simple fait d'en posséder.
Basé sur le troc, le respect de chacun, l'esprit de partage et de coopération, le Système d'échange local permet à chacun de participer à l'économie locale en apportant aux autres ce qu'il sait faire et en leur demandant ce dont il a besoin. Il permet à ceux qui ne disposent pas de ressources financières ou qui sont au chômage d'avoir accès à des services en échange de prestations qu'ils peuvent réaliser.
Le système d'échange local est apparu au Canada dans les années 1980 et s'est développé dans la mouvance antilibérale. Il est arrivé en France en 1995 et compte aujourd'hui plus de 25 000 membres (Que Choisir - n° 104 - octobre 2006). »
Quelques chiffres et informations supplémentaires (cette fois-ci tirés du livre) :
Il y a aujourd'hui plus de 500 SEL en France.
Les SEL sont présent dans une quarantaine de pays.
Il arrive que des autorités locales acceptent le paiement d'impôts ou de taxes en contrepartie d'heures de service.
A Philadelphie, 250 professionnels (épiciers, agriculteurs, peintres, avocats, bars/restaurants, libraires...) acceptent le paiement en SEL.
Au Japon (appellés « Fureai Kippu ») ils sont devenus indispensables dans la prise en charge du vieillissement.
Dans le même esprit, il existe aussi des RERS (Réseaux d'Echanges Réciproques de Savoirs).
- Repenser l'agriculture en prenant exemple sur la ville de Détroit :
La ville de Détroit (Michigan) pour beaucoup d'entre nous est une ville morne et terne, symbole du déclin de l'industrie automobile. Elle est en effet passée de 2 millions à 710 000 habitants, le chômage là-bas atteint les 45 % et une personne sur trois y vit sous le seuil de la pauvreté. Pourtant, depuis quelques années Détroit se remet au vert grâce à l'agriculture urbaine initiée par ses habitants. L'agriculture urbaine c'est en fait la ré-appropriation des parcelles de terrains laissées vides et des espaces verts par les citoyens. Ces espaces (il y en aurait aujourd'hui à peu près 1600 dans la ville) sont alors cultivés et permettent à la population de subsister en se nourrissant sainement (avec presque aucun revenu, bien se nourrir est extrêmement compliqué). Le surplus de fruits et légumes a même généré une petite économie (restaurants et cantines utilisant les produits locaux, marchés fermiers, artisans qui reviennent dans la ville, petite entreprise de transformation alimentaire...). Bénédicte Manier qualifie Détroit comme le « prototype de la ville postindustrielle ». Notons que l'agriculture urbaine se développe de plus en plus même dans les villes riches.
Quelques chiffres et informations supplémentaires (tirés du livre et quelques pistes an bonus à explorer avec curiosité) :
Jetez un œil au projet Park(ing) day : le jour où on transforme des places de parking en espace vert et en espace de convivialité : http://parkingday.org/
Mettez la main à la patte avec les membres de Guerilla gardening qui militent pour un retour de la nature dans la ville : http://www.guerrillagardening.org/
Entrez en résistance avec Reclaim the Street ou les Guerilla Grafters (http://guerrillagrafters.org/)
A Seattle, dans le quartier de Beacon Hill, un projet de « forêt nourricière », plantée d'arbres et d'arbustes fruitiers, où tout le monde pourrait venir se servir, est en train de prendre corps.
Pour produire en ville certains préfèrent l'hydroponie (culture sans terre dans de petits réservoirs d'eau enrichie en minéraux) à la culture sous serre.
Repenser les banques en préférant la Nef ou le Crédit coopératif :
De nouveau, la flemme me prend et c'est avec joie que j'utilise le copié-collé...
« Depuis plus de 20 ans, la Société financière de la Nef est le seul établissement financier engagé dans la gestion responsable et transparente de l’épargne citoyenne en France.
La Société financière de la Nef est une coopérative de finances solidaires. Depuis sa création en 1988, elle exerce une double activité de collecte d’épargne et d'octroi de crédit dans le cadre d’un agrément de la Banque de France. L’épargne collectée est déposée par des particuliers, des associations et des entreprises. Toute personne physique ou morale désireuse de donner un sens à son argent peut ouvrir un compte à la Nef. Les financements accordés par la Société financière de la Nef permettent de soutenir la création et le développement d’activités professionnelles et associatives à des fins d’utilité sociale et environnementale.
Aujourd’hui, 31 000 sociétaires ont choisi d’exercer leur responsabilité sur leur argent en déposant leur épargne ou en souscrivant un prêt auprès de la Nef. Et chaque mois, ce sont plus de 300 nouveaux sociétaires qui franchissent le pas, porteurs d’une volonté de changement sur l’organisation économique et sociale de notre monde. »
Pour plus d'informations consultez : http://www.lanef.com/ et http://www.credit-cooperatif.coop/
Apprendre l'autonomie au Barefoot College (village de Tilonia, Inde) :
Voici un de mes gros coup de cœur. Il s'agit d'un éco-village qui fonctionne au tout solaire où des femmes sont formées à être autonomes dans une multitude de domaines (habitat, santé, énergie...). Des femmes du monde entier s'y retrouvent pour être formées pendant quelques mois. On leur apprend par exemple le montage et le fonctionnement des panneaux photovoltaïques. Chacune de ces femmes s'engage, une fois formée, à enseigner la technique à d'autres femmes. Ainsi, elles deviennent toutes des Solar sisters et s'en retournent dans leurs pays avec un savoir précieux qui leur permettra de changer la vie des habitants de leur village.
Quelques chiffres et informations supplémentaires (toujours tirés du livre) :
Plus de deux-cents villageoises indiennes, mères ou grand-mères souvent illettrées, sont ainsi devenue des ingénieures et ont installé des panneaux photovoltaïques dans 547 villages, éclairant 11 000 familles. D'autres femmes venues d'ailleurs ont apporté la lumière à plus de 10 000 foyers dans leur pays.
L'expérience est empreinte de la pensée de Gandhi, Mao et Illich
http://www.barefootcollege.org/
Et voilà ! J'espère vous avoir donné envie de lire à votre tour ce livre. Comme vous l'aurez compris, il dresse un panorama mondial (bien que partiel) de ces expériences citoyennes de terrain qui je l'espère feront le monde de demain.
Musique : In blood they trust des Wrensh (album: Cozinha Tradicional)