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ce n'est pas trop la souffrance animale qui me préoccupe dans cette affaire mais plutôt la jouissance humaine
Par Maxime, le 28.01.2020

mauvais
Par Anonyme, le 28.11.2018

je suis entièrement d'accord ! !!!
Par Anonyme, le 03.10.2016

j'ai choisi un autre extrait (assez proche mais plus "humain"...) pour illustrer mon propre billet (http://das
Par ta d loi du cine, le 08.12.2014

merci! ;)
Par teboul, le 30.05.2014

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Date de création : 07.05.2010
Dernière mise à jour : 06.05.2013
146 articles


Art

Au-delà du Street Art...

Publié le 25/01/2013 à 15:39 par playground-world Tags : dran c215 swoon shepard fairey invader banksy street art

 

Et maintenant, une petite exposition temporaire sur le Street art à Paris au Musée de la Poste (et oui, ça vous en bouche un coin) !

 

Sobrement intitulée « Au-delà du Street art », l'exposition propose plus de soixante-dix œuvres réalisées par différents artistes (Miss. Tic, Invader, C215, Vhils, Swoon, Shepard Fairey, Banksy, Dran, Ludo, L'Atlas et Rero) sur différents supports (carton à pizza, toiles, panneaux de signalisation, tôle, palissades de bois, boîtes aux lettres...) avec une multitude de techniques (peinture aérosol, mosaïque, Pochoir, fusain, aquarelle, papier découpé sur des affiches...). Une brève présentation de chaque artiste ainsi que quelques courtes vidéos accompagneront le spectateur dans sa visite. C'est beau, c'est simple et ça fait plaisir. Seul bémol : l'exposition est petite, on en veut plus !!!

 

Quelques photos des oeuvres, pour vous donnez envie d'y aller (vous avez jusqu'au 30 mars 2013):

 

Ben par Swoon :

 

Croute par Dran (sur un carton à pizza) :

 

Fade 7 par Vhils (acide sur métal):

 

Deux oeuvres de Shepard Fairey :

 

 

Les outils de Invader:

Parcours by Al, Salamech et Smole

Publié le 14/01/2013 à 18:00 par playground-world Tags : smole graffiti art salamech al street art

 

Le hasard a mis sur ma route l'exposition « Parcours » à Montpellier. Une maison de cent soixante-dix mètres carrés entièrement transformée par les artistes street art français : Al, Salamech et Smole. Une œuvre d'art totale et éphémère (elle sera détruite sous peu) où l'on découvre au fil des pièces l'univers et le cheminement des trois artistes de la phase Apprentissage à la phase Terminus en passant par l'inévitable case de la Garde à vue.

 

Voici donc une petite vidéo sur le projet pour vous mettre l'eau à la bouche.

 

L'art au silence...

Publié le 14/12/2011 à 10:15 par playground-world Tags : silence public culture art
L'art au silence...



Je souhaiterais partager avec vous une anecdote qui en dit long, il me semble, sur la relation que nous entretenons avec l'art en général. Un jour, mon copain et moi arpentions avec passion les différents espaces du Mamco (un centre d'art contemporain à Genève ). Celui-ci était pratiquement vide. Dans l'une des salles désertes et face à l'une des œuvres, j’eus l'irrépressible envie de communiquer à mon ami mon point de vue. Je me mis alors à chuchoter tout doucement. La conversation fut ainsi durant toute notre visite... Le chuchotement n'est pas anodin, surtout lorsqu'il n'y a personne à déranger. Ce chuchotement c'était celui de deux pauvres misérables dans le temple du Saint-Art ! Le même chuchotement, qui dans les églises, est le signe de notre respect mais aussi un aveu de modestie face à Dieu, le père tout puissant.

 

Artistes, vous êtes prétentieux ! Alors que j'étais la première à célébrer votre gloire et à crier au sacrilège lorsque d'infâmes gredins, ennemis de la ponctualité, venaient se glisser dans les rangs du théâtre en pleine représentation, alors que j'étais la première également à vouloir lancer tout haut aux moindres babillages ou aux moindres sons suspects : « Hérétiques, vous serez pendus !!! ». Alors qu'on me surnommait, non sans humour, Staline : j'ai changé ! Et oui, tout arrive. Comment se miracle s'est il produit ? J'ai simplement analysé mon expérience et cherché à comprendre pourquoi je n'aime pas trop me rendre au théâtre (et oui, je le confesse). J'ai pris une feuille, un stylo et j'ai écris : « J'aime la littérature, j'aime les films d'auteurs (même intellos et interminables), les concerts, j'aime les émotions, j'aime partager et être avec les gens. » D'où peut donc venir ce malaise ? C'est super simple, je n'aime pas aller au théâtre car je m'y sens oppressé. D'un naturel angoissé ça me fait bader. Concrètement, j'ai peur d'avoir envie de pisser et d'être coincée dans une interminable rangée de fidèles, j'ai peur d'avoir une quinte de toux, j'ai peur de respirer trop fort, d'avaler ma salive trop souvent et et de gêner leur extase. J'ai peur de cet imposant silence ! Je n'ai pas encore peur de m'ennuyer et d'être obliger de rester mais c'est certainement parce que je n'ai pas vu tant de pièces que ça (et ouais, les vertus de l'expérience...). Maintenant j'aimerais poser une question : Qui ne s'est jamais senti en otage dans un théâtre ? Qu'il parle maintenant ou se taise à jamais !

 

Artistes, vous êtes des tortionnaires ! Le silence et la posture que vous imposez à votre public en témoignent ! Et non ce n'est pas là une coutume, mais une sale habitude de bobo, vieille d' à peine deux cent ans. Alors que le théâtre a vingt cinq siècles d'existence ! Une sale habitude qui fait que ce con de peuple que vous voulez si gentiment éduquer, ne vient plus au théâtre.

"Dead drops" de l'artiste Aram Bartholl

Publié le 11/01/2011 à 09:45 par playground-world Tags : peer to peer street art dead drop bartholl
"Dead drops" de l'artiste Aram Bartholl

 

Qu'est ce que le projet "Dead drops" ?

 

‘Dead Drops’ is an anonymous, offline, peer to peer file-sharing network in public space. I am ‘injecting’ USB flash drives into walls, buildings and curbs accessable to anybody in public space. You are invited to go to these places (so far 5 in NYC) to drop or find files on a dead drop. Plug your laptop to a wall, house or pole to share your favorite files and data. Each dead drop contains a readme.txt file explaining the project. ‘Dead Drops’ is still in progress, to be continued here and in more cities.

Pour ceux qui n'auraient rien compris, le projet "Dead drops" consiste en fait en l'implantation de clefs usb dans les murs de l'espace public. La localisation des clefs est disponible via internet sur Google map, sur chaque clef se trouve des fichiers que "l'implanteur" aimerait partager, sur les cinq premières clefs implantées (par l'artiste) est placé un fichier readme.txt pour expliquer le projet !

Et quel projet ! J'adore cette idée car elle est ludique et engagée. Dans son aspect ludique, elle me rappelle le projet de Invader, un artiste français qui en plaçant des petites mosaïques inspirées des jeux vidéos et notamment du jeu "space invaders" voulait envahir le monde. L'engagement de Bartholl me plaît aussi, l'individu se réapproprie la rue et il en fait un lieu de partage libre ! Un joli pied de nez, poétique, aux ennemis du peer to peer.

 

Qui est Aram Bartholl ?

 

Un artiste allemand, qui travaille essentiellement dans la rue. Dans beaucoup de ses oeuvres comme "Map" (il reproduit ici en grandeur réelle les fameux indicateurs rouge de Google map), ou encore "WoW " (un délire sur World of Warcraft), il transpose le virtuel dans le réel.

Voici une de mes oeuvres coup de coeur: "First person shooter" (2006) où Bartholl nous aide à créer nos propres lunettes...


Intéressant, non ?

Pour plus d'info, son site avec toutes ses oeuvres: Clik


Analyse d'oeuvre: Autoportrait nu, Egon Schiele

Publié le 10/10/2009 à 14:46 par playground-world Tags : Schiele autoportrait peinture

Analyse d’œuvre : Autoportrait nu, Egon Schiele


Présentation:
Samedi dernier pour la première fois j'ai vu des tableaux, dessins, affiches d'Egon Schiele. Je feuilletais en effet des livres sur l'art dans un magasin, ne sachant trop sur quelle œuvre me pencher. ET là, soudain entre les pages : Egon Schiele. Des corps froids, désarticulés rampent sur les toiles. Egon Schiele et l'angoisse se colore en vert, noir, rouge ou brun, la chair est pâle presque morte. Egon Schiele, les mains squelettiques, les corps nus. Egon Schiele fasciné par la débilité des corps et leur précarité. J'ai trouvé. Mon premier travail portera sur Egon Schiele.
Mais quelle œuvre choisir ? Une des premières avec l'influence encore fortement marquée de Gustav Klimt ? Un autoportrait parmi les très nombreux ? Un paysage ? Un nu ? J'opte pour l'un de ses autoportraits : Autoportrait nu, réalisé en 1910 avec gouache, aquarelle et mine de plomb. Actuellement l'œuvre se trouve au Graphische Sammlung Albertina à Vienne.


....


Analyse:
Né en 1890, en Autriche, Schiele n'a alors que vingt ans lorsqu'il réalise cette toile. De dimension 55.8 Í 36.9 cm, ce n'est ni son premier et certainement pas son dernier autoportrait. De nombreux lui succèderont, on peut citer : Autoportrait au ventre nu (1911), Autoportrait aux avant-bras dressés (1914), Autoportrait au coude droit dressé(1914), ou encore : Double autoportrait (1915). Tous aussi étranges les uns que les autres, les autoportraits d'Egon Schiele dérangent. Quel est donc le « but » de l'artiste lorsqu'il se représente ainsi ? Que se cache t'il derrière ce trait si particulier ? J'analyserai d'abord techniquement la toile, puis tenterai de l'interpréter à ma façon.


La toile représente donc l'artiste. Il est nu, le corps quasiment décharné, dans une position étrange. Ses bras sont tordus, on dirait un pantin désarticulé se mouvant sur un fond jaune. Il n'y a aucun décor. La palette de couleurs est elle aussi très sobre : du jaune, du noir et quelques nuances de rouge et de blanc. Le trait est original, assez nerveux. On remarque aussi la disproportion des bras par rapport au reste du corps. Le cou du personnage est crispé. Son regard ? Absolument vide, même absent.

Derrière la sobriété apparente de la toile, se cache une grande interrogation. Il n'y a pas de décor et peu de couleurs, pourtant on serait tenté de dire : « Ecce Homo». Voici l'Homme. Voici l'Homme dans toute sa réalité ! On peut supposer que le fait de ne pas peindre de décor est un choix conscient à fin de n'attribuer ni repère géographique, ni repère historique à l'œuvre. Schiele se moque bien de l'environnement dans lequel l'homme vit, il se moque des contextes politiques. Ce qui l'intéresse lui, c'est l'Homme. L'humain d'hier et d'aujourd'hui, d'aujourd'hui et de demain. Il vise l'intemporel.
En effet on serait tenté de dire que le sentiment qui habite presque toutes les toiles d'Egon Schiele est l'angoisse existentielle. Or, n'est ce pas le sentiment intemporel par excellence ? La plus grande et la première peur de l'homme face à l'infini qui l'entoure ?
Avec l'angoisse s'ajoute naturellement au tableau : la peur de la mort. La chair est pâle, le corps est nu, extrêmement maigre. Les os sont saillants et pointus. Schiele n'hésite pas à peindre le corps dans toute sa précarité et sa laideur. La forte concentration de traits sur le corps nous donne presque l'impression de le voir en transparence avec les tissus et les muscles, comme s'il voulait même nous montrer l'intérieur biologique. Cette impudeur dérangeante se retrouvera par ailleurs bien souvent dans l'œuvre d'Egon Schiele et plus particulièrement dans ses nus féminins où il n'hésitera pas à représenter les parties génitales de manière plutôt détaillée.
Mais il ne se contente pas de peindre la laideur du corps, il peint aussi son étrangeté. Ainsi dans cette toile la disproportion des bras et des mains par rapport au reste du corps, confère un caractère inhumain au personnage. Comme Baudelaire avait su quelques années auparavant montrer par les mots les limites de notre humanité et aboutir « à ces districts de l'âme où se ramifient les végétations monstrueuse de la pensée» (extrait de A rebours de J-k Huysmans) , Schiele lui aussi parvient par sa peinture à saisir les prémices de l'inhumain. De plus on remarque l'absence du regard. Peut être pour signifier, l'ignorance malheureuse de l'homme sur le « but » de l'existence. Les personnages peint par Schiele ont toujours un regard particulier : vide ou détourné (ils regardent ailleurs). Dans Autoportrait au coude droit dressé, l'étrangeté est particulièrement frappante : Le personnage a un tel regard qu'il nous apparaît comme un animal.
Il y a aussi une souffrance terrible qui se dégage de cette peinture. Tout d'abord à cause de la contorsion du corps, mais aussi par la crispation du cou et du visage. Les mains forment un autre aspect récurrent dans l'œuvre de Schiele : Elles sont souvent disproportionnées et squelettiques. Du moins c'est la partie du corps qui dans sa peinture est la plus exposée à la laideur et aux marques du temps. Or, on sait quel rôle important à la main dans la création artistique. Quel pourrait donc être la signification de leur laideur ? Je n'oserai m'avancer plus dans mon analyse.

Pour conclure. La forte présence de la mort et de l'angoisse dans la peinture d'Egon Schiele peut aussi être en partie expliquée par un évènement tragique qui marqua son adolescence : la mort de son père (qui le soutenait d'ailleurs beaucoup dans son art) en 1905, atteint alors d'une maladie mentale.

Anecdote de vie...

Publié le 06/09/2009 à 19:06 par playground-world Tags : Picasso anecdote

Anecdote de vie...



Picasso est installé à la table d'un restaurant. Pour s'occuper pendant que son plat est préparé, il dessine un croquis sur une nappe en papier. Le serveur, qui reconnaît le peintre lorsqu'il sert celui-ci, lui demande de lui donner ce dessin qu'il vient de réaliser. Picasso refuse. Le serveur, interloqué, insiste en argumentant le fait qu'il n'a fallu que quelques minutes à l'artiste pour produire ce qui s'offre à ses yeux. Picasso alors lui répond : « Non, c'est l'œuvre de toute une vie ».